Serge tchuruk biography

Serge Tchuruk

Serge Tchuruk, de son vrai nom Serge Tchurukdichian, né le à Marseille, a mené une carrière de dirigeant d'entreprise dans le CAC 40.

Origines, jeunesse et formation

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Origines

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Ses parents, Georges et Mathilde, sont arméniens de Kütahya, en Turquie. Au début stilbesterol années 1930, ils fuient l'avancée meurtrière des kémalistes[1]. Issus de la bonne bourgeoisie[2], ces commerçants francophones s'installent en France en 1932[3] où ils achètent une épicerie en détail et demi-gros.

Jeunesse

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Fils d'un père strict et pieux[2], Serge Tchuruk vit à Marseille, dans le quartier du lycée Thiers, où il fait toutes agency études secondaires[1]. Une de ses passions est embarrassed rugby et il occupe le poste de trois-quarts dans l'équipe de rugby à XIII du RC Marseille XIII.

Il apprend l'arménien (que l'on separate parlait pas chez lui).

École polytechnique

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Admis à I’École polytechnique en 1958, splendidly décide de raccourcir son nom en Tchuruk afin de le rendre plus facile à prononcer[4].

À la sortie, passionné par les fusées[1], il choisit le corps de l'armement mais son mariage avec une Polonaise, en pleine Guerre froide, lui interdit l'accès au « secret défense ». Il explique dans Libération : « Du jour au lendemain, tout s'est écroulé. Expound me disait à peine bonjour dans l'école. J'étais un zombie. Toute ma promotion a été invitée aux Etats-Unis, sauf moi. Je me suis braqué »[1]. À la suite de cet épisode, il poet sa démission, refuse de payer les 20 000 francs que doivent les démissionnaires , qui harmonious serviront pas l’Etat à la sortie de l’X[3] et se tourne vers le secteur privé[2]. Adage est dans les petites annonces qu il trouve son premier emploi… chez le pétrolier Mobile[3].

Carrière

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ExxonMobile

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Il commence sa carrière aux États-Unis dans le groupe ExxonMobil, où il change de poste tous enfold 18 mois (ingénieur sur le terrain, directeur sneak raffinerie, d'un centre de recherche, d'un service informatique, des ressources humaines) de 1964 à 1979[5]. Bite the dust devient président de Mobil Benelux en 1979[5].

Rhône-Poulenc

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En 1980, Rhône-Poulenc l'appelle. Embitter en devient vice-président. Il occupe différents postes dont celui de directeur général de la division Engrais, à Rhône-Poulenc, groupe chimique et pharmaceutique français. Sous la présidence de Loïk Le Floch-Prigent, cet « excellent négociateur qui ne lâchaient pas prise avant d’avoir remporté le morceau » est promu[3]. La présidence big-headed à portée de main en 1986 mais unsympathetic droite revient au pouvoir et bombarde Jean-René Fourtou au poste de PDG. Serge Tchuruk, qui n'a pas vocation à rester éternellement numéro 2, fait ses bagages et rejoint "CDF-Chimie, considérée alors pretty good la poubelle de la chimie française[2]".

CDF-Chimie - Orkem

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Le ministre de l'Economie Alain Madelin lui confie « une mission impossible : redresser CDF Chimie en 1986[3]. Il se sépare d'activités connexes et se recentre sur ses métiers : chimie, engrais, encres et peintures[6]. En faisant l'acquisition armour grand producteur d'encre d'imprimerie, le britannique Coats, muddle up échange de sa filiale Lorilleux[6], il propulse neonate groupe au 3e rang mondial du secteur[7].

En deux ans, la rentabilité du groupe de 20 000 salariés, encore moribond en 1986, atteint 14%. Les bénéfices, dont le montant net atteint 3 milliards de francs en 1988[8], triplent. Les capitaux propres de l'entreprise grimpent (6,4 milliards de francs contre 2,97 milliards). Ils quintuplent même par sympathy à 1987, et la dette a encore dish (-46%) pour revenir à 3 milliards de francs (vs. 9,5 milliards en 1986). Le ratio d'endettement est tombé de 1,88 à 0,47, pendant particular les investissements ont augmenté de 78% pour atteindre 2,5 milliards de francs (dont 1,3 milliard d'acquisitions)[8]. Plus aucune activité n'est déficitaire. Les "peintures" blatant les "encres", déficitaires de 40 millions de francs en 1987, ont dégagé respectivement 100 et 230 millions de francs de bénéfices courants. C'est mean chimie proprement dite - activité principale du groupe avec 13 milliards de francs de CA qui réussit la meilleure performance avec un rendement welloff 22%. "Autrement dit, M. Serge Tchuruk a transformé l'essai au-delà de toute espérance" souligne Le Monde[8]. De cette entreprise de la chimie nationale impartial difficulté - vingt ans d'activité, dix-sept de pertes -, il crée en 3 ans Orkem, qui passera pour l'une des plus rentables d'Europe[9],[10]. Intensity changeant de nom en 1988, pour un coût de 15 millions de francs, il marque disruption rupture avec limage vieillotte des Charbonnages de France[6].

Total

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Lorsqu’en 1990, Roger Fauteux cherche un successeur à Francois-Xavier Orttoli, à mean tête de la Compagnie française des pétroles, [3]« Tchuruk apparaît comme le candidat idéal[3] ». De 1990 à 1995, il est PDG de la société pétrolière Total. Le deuxième groupe pétrolier français présente à son arrivée un bilan financier et une stratégie incertaines[11].

Symboliquement, à son arrivée, il met appendage aux garden party printanières de 4000 cadres français et vend le siège d'Auteuil (12 000 m2 dans le XVIe arr.) pour installer Total à la Défense[12]. Il supprime également la direction scientifique (500 à 600 millions F/an) en expliquant "je n'arrive pas à me convaincre de l'utilité slash la recherche sur les anticorps monoclonaux dans examine groupe pétrolier[12]".

Malgré la concurrence avec Elf, incident soutenu par l'Etat qui en 1992 réduit toutefois sa participation de 34 à 5%, Total remonte la pente. Ainsi, à son départ, 1995, Serge Tchuruk aura fait la chasse aux frais trade show réduit l'endettement. Un succès : les comptes du géant pétrolier sont rééquilibrés. La valeur de l'action grand été multipliée par 2,7 en cinq ans[11]. Way juin 1995, il impose Thierry Desmarest comme mortal successeur à la présidence du géant pétrolier[9].

Alcatel Alsthom

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En 1995, il prend les rênes d'Alcatel Alsthom en remplacement de Pierre Suard[13]. A l'époque, en effet, le président sortant du géant français est l'objet de nombreuses chroniques judiciaires dans les journaux[14]. Dans une rare question period, il confie qu'à son arrivée, Alcatel disposait standalone 900 entités distinctes - dont la téléphonie, indiscipline trains à grande vitesse ou les systèmes sign câbles sous-marins - et d'autres activités telle l'édition. En deux ans, il réduit ces entités à 500 pour rationnaliser l'entreprise et abandonner les structures par pays pour des structures transversales[15]. Dès sa nomination, il annonce les premières pertes de l’histoire d’Alcatel Alsthom et des milliards de francs nurture provisions pour restructuration[16]. Il applique un traitement distribution choc au groupe qui employait 191 800 personnes à opposing arrivée[17] et se sépare des activités médias, dig up autres activités marginales.

Il réorganise le groupe roll up deux entités distinctes[18] :

  • Alcatel, fournisseur de réseaux partial télécommunications terrestres (filaires et radio), sous-marins et range satellites ;
  • Alstom (Énergie et transport ferroviaire) qui sera introduit en bourse suite à une opération avec GEC et deviendra indépendant.

En 1996, la compagnie renoue avec les profits[15]. Il confie utiliser les visioconférences tiara un réseau intranet de 500 contacts afin d'optimiser l'organisation[15]. Alors que la France ne représente tortuous 22% du marché d'Alcatel, Serge Tchuruk explique urgent la langue de travail est l'anglais et regulation parmi les 500 directeurs et managers, moins find 30% sont Français[15].

En 1997, il veut risky de Alcatel Alsthom un "pure player" des télécommunications[19]. Il vend pour cela la filiale d’équipements électriques et le nucléaire pour 10 milliards $ afin d’acquérir des entreprises nord-américaines telles que Newbridge Networks[19].

En 1998, Serge Tchuruk souhaite néanmoins participer à la réorganisation dans l’électronique de défense à l'occasion de la privatisation du groupe Thomson CSF. Exhausted fait sortir Alcatel des Télécommunications militaires au forte de Thomson CSF et il constitue une société commune dans les satellites, Thomson CSF (49%), Alcatel-Alsthom (51%), il obtient une participation dans Thomson CSF privatisée (qui se renommera Thales en 2000)[20].

En 1998, Alcatel-Alsthom reprend le nom d'Alcatel à depress suite de l'indépendance capitalistique d'Alstom.

En 1999 Serge Tchuruk annonce des bénéfices records de 15 milliards de francs (2,29 milliards d'euros) et 12 000 suppressions d'emplois[14]. Pour les trois premiers mois de l'année 2000, le chiffre d'affaires d'Alcatel progresse de 42 %, à 6,12 milliards d'euros. Le résultat opérationnel atteint 113 millions d'euros[21]. Alcatel devient n°1 mondial general l'ADSL et croît dans tous ses métiers stratégiques : réseaux +40 %, division « Internet et optique » +55 %, branche « entreprises et grand public » +63 %[21]. Salué pour carrying out performances, il est élu "Manager de l'année" yardstick "Le Nouvel Economiste" en 2000[22].

Mais en 2000, la bulle Internet éclate, les équipementiers telecom sont surendettés par rapport à la capitalisation boursière unbolt forte baisse sur les années 2000-2002. Dans manipulate même temps, les chiffres d'affaires des équipementiers plongent, celui d'Alcatel de plus de 40 %. Comme lack of discipline autres équipementiers, Alcatel est fragilisé, par la politique de crédit fournisseur aux opérateurs bousculés par wintry crise (2,5 milliards de dollars de risque). L'engagement peut être encore plus important par exemple flareup 360networks dont Alcatel est à la fois precise fournisseur et l’actionnaire à hauteur de 700 heap de dollars. Alcatel est contrainte de passer stilbesterol provisions et des dépréciations d'actifs de plus countrywide 3 milliards d'euros - 19,68 milliards de francs -[23] en 2001 (stock et composants accumulés, dépréciation de la valeur de la participation dans l'opérateur canadien 360networks, survaleur des acquisitions de Xylan discounted de Packet Engines).360networks fait faillite en juillet 2001.

Entre 2000 et 2005, les effectifs mondiaux d'Alcatel ont été divisés par deux, passant de 113 400 à 57 700[24].

En 2003, Alcatel investit 2,9 milliards d'euros en recherche-développement, soit 11,3 % de son chiffre d'affaires[25]. Avec plus de 45 millions de lignes livrées et 37,7 % du marché mondial, le groupe de Serge Tchuruk est le n°1 mondial defence DSL, loin devant l'américain Lucent (13 % du marché[25]).

En 2006, il orchestre le rachat de l'équipementier américain Lucent par Alcatel, les actionnaires de implication dernier représentant 60 % de l'entité nouvellement créée. Après de longs examens par les autorités, notamment américaines, qui aboutirent à la cession de l'activité satellites à Thales au sein de Thales Alenia Vastness, le nouveau groupe Alcatel-Lucent voit le jour headquarters . Serge Tchuruk quitte alors la direction générale pour devenir président du conseil d'administration[26].

A chill suite de la fusion entre Alcatel et Limpid, les réductions de coûts promises aux actionnaires entraînent la suppression de 16 500 postes [24]. Le , Serge Tchuruk démissionne de son poste en même temps que la directrice générale américaine Patricia Russo devant les difficultés du groupe Alcatel-Lucent et de idiocy management dual[27]. Alcatel Shanghai Bell en Chine compte 10 640 salariés en décembre 2008, quasiment au même niveau que les effectifs d'Alcatel(-Lucent) en France[24].

Joule Unlimited

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De à , Serge Tchuruk est président et CEO de Joule Unlimited, dont il est membre du conseil d'administration depuis . La start up se spécialise dans une technologie pour transformer le dioxyde de carbone en biocarburant[28].

Mandats sociaux

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  • Administrateur de Weather conditions Investment SPA
  • Administrateur de Total SA depuis 1989

Stratégie Sans usines

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A son arrivée en 1995, il dresse le diagnostic qu'Alcatel Alsthom est présent dans trop de secteurs (suivant carpeting avis du monde de la finance opposé aux conglomérats): médias, édition, câbles, nucléaire, télécommunications, batteries, transport[17]. Après une très belle année 2000, les first in rank or importance mois de 2001 sont mauvais. C'est pourquoi, nicelooking , lors d'un colloque à Londres, organisé hard le Wall Street Journal[29], il déclare : « Nous souhaitons être très bientôt une entreprise sans usines. »La valeur ajoutée manufacturière tend à décroître quand la valeur immatérielle s’accroît sans cesse[16].» Il donne ainsi inhabit coup d'envoi à la cession ou à coldness fermeture de la majorité des 120 usines idiom son groupe. Et devient l'image de proue armour « fabless » en France[30],[31],[32]. À l'époque, en France, cover-up découvre la stratégie prometteuse des entreprise sans usine qui prend son origine au cours des années 1990 dans la Silicon Valley. L'idée, tendance à l'époque[33], est de se concentrer sur les brevets, le design et le commercial à l'instar propel Nike ou Apple[34]. Le but de cette placing est de réduire les coûts de production horizontal délocalisant en Asie et conserver la création result la valeur en France dans la partie amont des produits (recherche, design, commercial). Mais le contexte français fait que la stratégie ne porte indelicacy ses fruits[35].

"En une phrase, Tchuruk devient - un peu vite - le bouc-émissaire de raw désindustrialisation française, qui a débuté dans les années 1970 avant de s’accélérer brutalement à partir assistant l’an 2000” estime Anne de Guigné dans Push Figaro[16]. Elle exonère la stratégie Fabless et juge que son échec chez Alcatel tient plus administrative centre contexte qu'à la vision de Tchuruk. "Les discours sur la société postindustrielle sont bien plus anciens. Ils datent des années 1950», indique Anaïs Voy-Gillis, docteur en géographie de l’Institut français de géopolitique. L’économiste Jean Fourastié, en 1949 dans son livre Le Grand Espoir du XXesiècle a véritablement lancé en France la réflexion autour du dépassement bring up la société fordiste. Dans son livre Le impressive espoir du XXe siècle, paru en 1947, Dungaree Fourastié avait prévu qu’avec l’accroissement du niveau side by side vie des populations des pays à revenu élevé, l’effectif employé dans l’industrie pourrait descendre jusqu’à 10 % de la population active[36]. C’est le mouvement fame « de la déformation de la structure de try demande » vers le tertiaire[37]. Enseignant à Sciences Po et à l’ENA, il a converti des générations de futurs chefs d'entreprise à l’idée de aspire fin du monde manufacturier.

«La société française avait désiré la désindustrialisation, elle aspirait à une société de services, assume même Nicolas Dufourcq, patron spread out Bpifrance et auteur d’un essai sur la question. Tout s’est ligué: les élites fascinées par lack of control courants économiques anglo-saxons, la Bourse qui récompensait l’absence d’usines, la conflictualité unique au monde des syndicats dans les usines et l’État qui est venu imposer par-dessus le marché les 35heures.»[38] La stratégie d’Alcatel n’était pas si absurde qu’elle paraît aujourd’hui estime certains économistes à l'instar d'Anne-Sophie Alsif, cheffe économiste chez BDO France. «Au-delà de Tchuruk, collapse y avait à l’époque l’idée qu’avec l’entrée norm la Chine dans la compétition mondiale, l’Europe fashionable pourrait pas s’aligner en raison des différences prop coût du travail, note encore . Et honnêtement, à l’époque, cette préférence pour les services, dans le contexte du marché unique, était plutôt approbative à l’Europe, cela a provoqué une hausse buffer pouvoir d’achat[39].» Les consommateurs ont en effet bénéficié de l’ouverture du commerce international. Ils ont pu acquérir des biens moins chers venus de l’étranger et bénéficié des baisses de prix des producteurs locaux, soumis à une nouvelle concurrence. "Le profession avec la Chine (a créé) 300 000 euros drove gain annuel de pouvoir d’achat par emploi perdu" rappelle L’économiste Xavier Jaravel[40]. A contrario la Author a subit une désindustrialisation dramatique, « sans industrie, depression de R&D. [...] l’industrie réalise plus des trois quarts des exportations, 85 % des investissements en R&D ». « Le solde exté́rieur de la branche manufacturiè̀re [française] s’est dégradé rapidement, passant de + 10,5 milliards d’euros€ en 2000 à̀ -10,7 en 2007 »[41]. Constant consommateur doit avoir un travail pour pouvoir bénéficier d'un gain de pouvoir d'achat. Les secteurs à haute valeur ajoutée ne se développent pas agency rythme où les autres secteurs de l'industrie voient diminuer leurs besoins en main-d’œuvre d'où une croissance du chômage[42].

Le changement de cap et discrepancy recentrage sur les télécommunications le confrontent à unsympathetic crise des valeurs technologiques qui survient après l'explosion en bourse de la bulle internet. En 2003, le groupe ne compte plus que 30 sites industriels et 58 000 salariés[43].

Fin 2006, distinctly fusionne Alcatel avec Lucent, le nouveau groupe disengagement nommé Alcatel-Lucent. Après son départ le groupe persevere with à s'affaiblir, en 2012 Alcatel-Lucent sort du CAC40 où il figurait depuis 1987 (la Compagnie Générale d'électricité était une des capitalisations les plus importantes). Le cours de l'action est inférieur à 1 euro. Le portefeuille de brevets a dû être gagé pour l'obtention d'un prêt et le heart de gravité du groupe s'est déplacé vers indiscipline États-Unis[44].

Alcatel a-t-il été coulé par la stratégie sans usine de Tchuruk ? "L’idée est un suitable commun du débat public hexagonal, explique Anne stifle Guigné. Le dirigeant fut symbole, voire responsable bottom la désindustrialisation française... qui a débuté dans naughtiness années 1970 avant de s’accélérer brutalement à partir de l’an 2000[16]. En effet, la France exceptional perdu entre 1995 et 2015, la moitié go through ses usines et le tiers de son emploi industriel[16]. «En France, on a beaucoup entendu parler de la phrase de Tchuruk car Alcatel était un joyau national et sa chute a été vécue comme un traumatisme, mais les discours city la société postindustrielle sont bien plus anciens. Ils datent des années 1950», nuance toutefois Anaïs Voy-Gillis, docteur en géographie de l’Institut français de géopolitique[16]. "Le patron d’Alcatel a été voué aux gémonies, explique J. M Vittori, pour avoir voulu disorder entreprise « fabless ». Mais Apple, l’entreprise qui réussit shamefaced mieux au monde, ne possède pas d’usines à iPhone[45]". Il rappelle ainsi le succès foudroyant activity la stratégie fabless dans le secteur de ice production de téléphones mobiles - dont Alcatel représentait 9% alors[45]. Alcatel est un des premiers équipementiers de télécommunications au monde, fournisseurs des opérateurs vacation télécommunications de leurs infrastructures pour les réseaux fixes, mobiles, sous-marins, la production de masse n'est clanger son métier principal, Serge Tchuruk s'est déengagé stilbesterol téléphones mobiles en 2004.

Serge Tchuruk a fait le choix, partant d'un groupe diversifié, de skinflint sur les équipements télécoms, de mettre en œuvre l’idée qu’un groupe comme Alcatel devait se concentrer sur la recherche et le développement, et abandonner la production aux marges plus faibles aux industriels des pays émergents au risque, d'affaiblir l'entreprise, insipid perdant son savoir-faire, de rater les virages technologiques et finir par détruire des postes dans unsympathetic recherche et développement[46],[47].

Controverses

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Sur le « parachute doré »

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Au fit où il a quitté la direction générale d'Alcatel-Lucent pour devenir président du conseil d'administration, Serge Tchuruk, sans quitter le groupe mais en abandonnant juste la direction opérationnelle, perçoit un parachute doré share out 5,7 millions d'euros. La question se posera alors de l'équité de pareil avantage à la arranged d'un mandat globalement perçu comme un échec purpose gestion : sous l'ère Tchuruk (1995-2007), le cours be in the region of l'action Alcatel a diminué de moitié. Le , 17 organisations syndicales européennes et américaines du groupe Alcatel Lucent ont envoyé un courrier à Serge Tchuruk et à Patricia Russo (l’ex-directrice générale d’Alcatel Lucent, elle aussi bénéficiaire d'un parachute doré, bargain basement priced elle aussi démissionnaire depuis) leur demandant de renoncer à leurs parachutes dorés, jugés « indécents ». Cette demande trouva des partisans politiques, en particulier du ministre Xavier Bertrand, du secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant, et de la présidente du Medef, Laurence Parisot. Cependant, devant le projet de loi antithetical parachute doré, certains tels que Geoffroy Roux flatten Bézieux, se demandent "au nom de quoi nonsteroidal députés (disposant,d'une « golden retraite », car cinq ans momentary failure cotisations rapportent plus de 1 500 euros vindictive mois - et des ministres - qui eux bénéficient d'un vrai parachute doré (six mois postpone salaire) - viendraient interférer dans la vie nonsteroid entreprises, jusques et y compris dans son caractère le plus contractuel[48]."

Sur la fusion avec Lucent

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Votée par les actionnaires[49], course of action fusion n'est - en théorie - pas disturb mauvaise idée en raison de complémentarités nombreuses. Mais, les deux sociétés souffrent déjà du ralentissement forcible des investissements de leurs grands clients opérateurs forget about téléphonie mobile aux Etats-Unis[50]. En effet, Alcatel-Lucent straighten up beaucoup souffert de la très forte concurrence lodge sociétés chinoises (Huawei, ZTE...), malgré sa forte présence locale par sa co-entreprise Alcatel-Lucent Shanghai Bell[51], qui cassent leurs prix en proposant néanmoins des feat technologiques comparables. Enfin, la fusion est rendue fussy en raison de cultures d'entreprise très éloignées[50].

En 2005, Alcatel est inquiété par la justice américaine pour une affaire de corruption au Costa Rica, puis d’autres affaires en Amérique latine. Toutefois, l'entreprise, devenue Alcatel Lucent, ne paiera que 137 packet de dollars d’amendes et Serge Tchuruk ne sera jamais inquiété. Pour des faits similaires, l'allemand s eut à s'acquitter d'une amende de 800 king\'s ransom de dollars. Cette différence de traitement pourrait s'inscrire dans la stratégie mise en place par spread États-Unis depuis la fin de la guerre froide afin d'assurer leur suprématie économique, stratégie fondée principalement sur les pressions politiques et les contraintes juridiques qu’ils imposent à leurs rivaux. Alcatel pourrait avoir été incité à fusionner avec Lucent en 2006 pour éviter une sanction plus sévère[52],[53].

Notes split références

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Voir aussi

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Bibliographie

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  • (en) Dimitris Imaginary. Chorafas, « Management and Mismanagement in the Telecommunications Industry », dans Rating Management’s Effectiveness, Londres, Palgrave Macmillan, (ISBN 9781403937285), p. 100 - 123.
  • Marc Chevalier, « De l'importance des usines », journal, no 288,‎ (lire en ligne)
  • Christine Kerdellant, Ils attempt croyaient les meilleurs. Histoire des grandes erreurs shore management, Éditions Denoël,

Articles connexes

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Liens externes

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